SoulGamer

Tests et impressions vidéoludiques

Mercredi 4 juillet 2012 à 12:40

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Salut et bienvenue chez moi !

Ce site est consacré à mes tests de jeux vidéos. Ils toucheront autant les jeux récemment sortis que ceux qui ont bercé mon enfance. Il n'y aura pas de hiérarchie ou d'ordre logique dans la publication de mes articles.

Avant toute chose, je vais expliquer ma manière de procéder, qui est somme toute assez classique. Mes articles, ou plutôt mes tests, livrent une impression à la fois objective et subjective, c'est-à-dire que le côté affectif ne sera pas mis de côté, c'est presque mission impossible.

Ils seront évidemment illustrés et pas trop long non plus. Et à la fin de chaque test, j'attribuerai une note pour différents critères qui sont les suivants : réalisation, audio, ambiance, gameplay, durée de vie et scénario. (J'ai pris l'initiative de « créer » le critère ambiance qui fait surtout office d'un ressenti résultant des autres critères précédemment cités.)

Une note globale sera ensuite attribuée.

Sur ce, très bonne visite !

Mercredi 4 juillet 2012 à 16:15

 Dark Souls

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S'il y a bien un jeu à faire, c'est Dark Souls. Suite spirituelle de Demon's Souls, dont je n'ai pas eu le bonheur de tester, il prend fièrement la relève pour imposer un challenge digne de ce nom aux joueurs avides d'expériences marquantes.

Le jeu est sorti en octobre 2011 en France sur Xbox 360 et Playstation 3, un portage sur PC est d'ailleurs prévu pour l'été, avec du contenu supplémentaire. On peut qualifier le genre comme un rpg/action ou encore un hack'n slash si on se réfère à certaines caractéristiques de ce jeu. Personnellement, je le considère comme un rpg/action. Après, qu'importe l'étiquette, ça ne change pas le jeu.

On ne joue pas à Dark Souls, c'est Dark Souls qui joue avec nous. Ici, pas de fils de dragon qui massacre aisément tous ses ennemis. Dès le début, le jeu nous montre que nous allons en baver. Nous débarquons dans un univers totalement inconnu, au background dissimulé mais pourtant si riche, et ce dépaysement nous fascine autant qu'il nous effraie.

Nous incarnons un mort-vivant, ou encore une carcasse, dont on a le choix de la classe parmi lesquelles on retrouve le guerrier, le chevalier, le pyromancien, le mendiant, le clerc, le voleur etc... Chaque classe dispose de caractéristiques prédéfinies, mais il est intéressant de noter qu'elle n'influe que peu sur la suite de l'aventure, dans la mesure où la progression de notre personnage est totalement libre. Libre à nous d'opter pour un chevalier pour ensuite le transformer en pyromancien.

 

Dark Souls est le genre de jeu bourré de secrets, des secrets qu'ensuite nous devons expérimenter pour en connaître les effets. Nous n'échappons jamais au bonheur de trouver un passage secret derrière un mur illusoire, dissimulant un trésor mystérieux. Le jeu est plus ou moins un monde ouvert, dans la mesure où il est toujours possible de visiter des lieux déjà visités. C'est là que le terme exploration prend tout son sens, dans Dark Souls, il faut oser s'aventurer, il faut même risquer sa vie pour savoir ce qu'il se cache au sommet de telle tour ou sous un tel pont, car nous sommes toujours récompensés de nos efforts.

Récompense, oui, c'est aussi un point important de Dark Souls. Le jeu est très adulé pour sa difficulté parfois extrême (mais pas insurmontable hein). Personnellement, je ne vais pas juger le jeu difficile, mais plutôt comme exigeant, car il reprend les codes de la progression par l'échec. Ainsi, je parle de récompense comme la satisfaction d'avoir vaincu un ennemi redoutable ou d'avoir accédé à une nouvelle zone qui nous montre que nous sommes sur la bonne voie. Chaque ennemi est un défi (enfin presque), et tous les boss se révèlent impressionnants et impitoyables.

 

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Un des points plutôt surprenant que j'ai pu observer sur ce jeu est sa fonctionnalité online. Etant un joueur solo, la plupart du temps, j'ai commencé le jeu hors ligne, et je m'y sentais terriblement seul, c'était à la fois délicieux et déprimant. Lorsque j'ai repris le jeu, cette fois en ligne, j'ai pu progressivement comprendre toutes les subtilités qu'il abrite. Nous pouvons, grâce à un objet spécifique, nous faire invoquer dans le monde d'un autre joueur pour pouvoir l'aider à franchir une zone et à vaincre un boss, pour en retirer ensuite de l'expérience et de l'humanité.

Qu'est-ce que l'humanité ? C'est une sorte d'âme qui permet à notre Carcasse de redevenir humain et d'en bénéficier tous les avantages (et inconvénients). Lorsque nous sommes humains, nous pouvons invoquer d'autres joueurs pour qu'ils viennent à notre aide (ou aussi des pnj), nous pouvons accéder à quelques dialogues et également trouver plus d'objets sur les corps de nos ennemis. En revanche, être humain signifie aussi être une proie (ou le bourreau) pour un envahisseur potentiel. Car oui, il y a du pvp, assez tactique, certes perfectible, mais plutôt stressant lorsque nous sommes dans une situation peu commode. Le système multijoueur est tellement bourré de subtilités qu'il est pratiquement impossible pour moi de vous en faire tous les détails.

 

 

Réalisation : 16/20
Les développeurs ont fourni un réel travail, notamment au niveau artistique, chaque zone possède sa propre âme et sa propre ambiance. Les graphismes sont plutôt bons, mais on peut regretter des horribles chutes de fps à certains endroits, des personnages assez moches et quelques environnements vides.

Audio : 17/20
Les musiques sont d'excellente facture, et nous communiquent. On peut se surprendre à être épris de mélancolie en affrontant un boss dont le thème est plutôt triste. On peut également se surprendre à être piqué de vaillance lorsqu'il s'agit d'une musique épique, c'est le cas pour le thème de combat d'Ornstein et de Smoug. Le reste du jeu n'est que silence musical, sauf à certains endroits.

Ambiance : 19/20
En combinant la beauté artistique des environnements et de la qualité audio, on obtient un jeu sombre et mélancolique. On arpente ces contrées déprimantes, sous un silence pesant quand soudain on affronte un monstre terrifiant, là où on entend le glas de notre mort sonner. L'ambiance dark fantasy est bien présente dans Dark Souls, ce qui en fait une expérience unique.

Gameplay : 20/20
Je n'ai jamais joué à un jeu au gameplay si abouti et si exigeant, chaque action que nous faisons a une conséquence, qu'elle soit une réussite ou un échec. Mais l'erreur ne pardonne pas. Ici pas de pirouettes et de quintuple salto arrière dans les airs avec une épée virevoltant dans tous les sens. Ici, on se rapproche plus de la simulation. Au fil de l'aventure, le gameplay dévoile tout son potentiel, et on prend son pied. Le système de feu de camp fait office euh... de base où on peut récupérer, forger, réscussiter, danser... On ne recharge pas sa partie dans Dark Souls.

Durée de Vie : 16/20
La durée de vie est toute relative. Le jeu étant infini avec les New Game + et une limitation de niveau que je n'ai personnellement jamais atteint. La durée se base sur notre propre exploration et nos échecs (surtout nos échecs). Une fois terminé, nous avons la possibilité de recommencer perpétuellement avec des ennemis plus forts, mais on se rendra compte qu'on aura appris de nos erreurs. En ce qui me concerne, j'ai euh... Je dois avoir 70h de jeu pour être niveau 137 en NG+, je prends toujours mon temps.

Scénario : 15/20
Difficile d'évoquer quelque chose là-dessus, nous incarnons un élu destiné à régner etc... Je vais plutôt baser ma note sur le background de Dark Souls, de ce monde déchu empreint de mélancolie. Certains combats de boss sont vraiment dramatiques. Chaque ennemi important que nous affrontons était autrefois une personnalité, et c'est à nous d'imaginer ce qu'il avait pu être, à nous de faire preuve d'empathie. Dark Souls est cruel.

Note Globale : 19/20
Dark Souls figure dans mon top 5 actuel, je le recommande à tous ceux qui ne maltraitent pas leur pad.

Vendredi 13 juillet 2012 à 15:16

Très prochainement, le test de Grandia, un de mes jeux préférés.

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